« Rondement menée », voilà comment on pourrait qualifier, avec notre humilité habituelle, cette saison hélas bien courte de l’équipe 1, qui a achevé son parcours par deux victoires nettes, lui permettant de se classer première avec une foultitude de points bonus. Matez-moi donc ce classement, voilà, c’est bon, ce compte-rendu est terminé [Clémentine arrive et frappe violemment, quoiqu’en souriant, le rédacteur, sommé de développer un peu. Ok, pas taper, aïeuh!]
Après la défaite susmentionnée vs la Rochette, nous affrontâmes donc le Châtelet le 24 janvier (oui oui ce compte-rendu est tardif, on a compris) : un peu diminués par les efforts accomplis par ceux qui avaient joué à Pannes avec des succès variables (voir plus bas, vers la page 51), ce fut en effectif assez réduit, et avec quelques matchs nettement plus accrochés qu’à l’aller, puisque Benoît souffla et transpira en 3 sets au SH1. Toujours porté par l’inaltérable soutien de ses coéquipiers (bruits de toux), le bougre parvient néanmoins à s’imposer 15-21/21-18/17-21, tandis que je gagnais en 2 sets au SH2, profitant de quelques smashs ratés de mon adversaire, qui tapait fort, mais peut-être un peu trop. Pendant ce temps, Manu sifflotait au SH3, se permettant de revenir, entre deux sets assez vite gagnés et par quelques gracieuses foulées, pour dispenser à ses congénères ses conseils avisés. Match plus serré aussi qu’à l’aller pour Clémentine en SD face à Iris, à deux doigts d’aller chercher un troisième set 21-13/22-20, mais notre championne avait ses amortis bien en main. S’ensuivirent des matchs relativement plus faciles, à la fois en double hommes après que Benoît eût ingéré un petit bout d’emmental pour s’associer à Manu (21-08 /21-11), en double dames où Julie confirma son talent pour les amortis de fond de court en parfaite symbiose avec Clémentine (22-20/21-15), et finalement en mixte où ladite Julie et moi-même furent convaincants (21-08/21-12). Un joli déplacement, avec toujours un bon accueil de la part de nos camarades du Châtelet !
Restait à conclure par un match final contre Montereau le 3 février, ce qui fut fait face à une équipe adverse affaiblie, concédons-le, par l’absence de Jessica et Thibault : de manière tout à fait lassante, Quentin s’imposa rapidement au SH3 face à Melvin, alors que je suivais son bon exemple en me limitant à 2 sets, tout juste cependant puisque mené dans le deuxième, mais on connaît le mental des vétérans (21-06/21-18). Clémentine, confrontée à une débutante en compétition, ne se fatigua guère et réclama évidemment le droit de refaire d’autres matchs, mais minute papillon, il restait un double dames lui aussi rapidement mené, sans oublier un mixte d’anthologie Marie-Manu qui vit le second vociférer et s’époumoner comme jamais à chaque coup raté…
Heureusement, après un premier set perdu 16-21, nos duettistes allèrent chercher le troisième 22-20. Visiblement fatigué par tous ces hurlements, c’est ensuite Romain qui commit les fautes, pour une victoire bellifontaine 21-18 ! Un Manu remis en selle, ça fait aussi une victoire en double hommes face à Thomas et Maxence 21-16/21-18, dans un nouveau duo avec Benoît qui aura bien fonctionné cette année (je reste ébahi devant la qualité des compos, pas vous?). Le même Benoît conclut l’affaire avec une victoire en 2 sets face à Romain 21-11/21-13, on pensera peut-être à lui pour la future D2.
Car oui, nous filons droit vers la D2, un triomphe humble pour le capitaine qui n’a fait qu’assembler un exceptionnel matériau humain pour construire un mécano sportif efficace, et qui tient à féliciter les joueuses et joueurs, qui n’ont quasiment émis aucune plainte de l’année, faisant preuve d’une discipline remarquable !
Mathieu, quand il dit un truc, on s’en fout
Pierre
Ouais bon, j’oubliais cette remarque déposée en cours de route par le fâcheux Bourillon qui ne comprend rien aux concepts managériaux modernes, mais peu importe ! Bon, avant de terminer, rapide retour sur le tournoi de Pannes comme promis, qui a vu le sacre de Quentin en simple D8-D9, un succès attendu vu son 100% de victoires cette années. Il a quand même dû cravacher sévère en demi-finale, dans un trois sets interminable mais tenu sur le fil, avant de s’imposer définitivement en finale, bravo à lui !
Ses coéquipiers ne furent hélas pas éclaboussés par son succès, avec un quart de finale en mixte pour Clémentine et moi en D8-D9, une poule difficile pour Pierre et Julie tombés sur les futurs vainqueurs du tournoi et un tournoi un peu ardu pour Marie qui jouait avec X, mais on a quand même bien rigolé. Ah oui il y avait Xavier aussi (mais de quel club est-il ?), qui se contenta d’un huitième en mixte pour s’illustrer en double hommes le lendemain et aller en demi de la série R6-D7, chapeau ! En parlant de double hommes, Quentin à peine remis de ses émotions avait accepté, fou qu’il est, de jouer avec le coach Benjamin, une paire qui fonctionna bien et qui affronta en quart…Pierre et moi-même, qui nous étions distingués par des matchs de poule particulièrement irréguliers, dont un placé sous le thème « imitez Laurel et Hardy » qui ne s’acheva pas – bizarrement – par une victoire. Bref, malgré la guerre psychologique et les tentatives pour empoisonner les hot dogs de la paire adverse, nous disputâmes un sympathique trois sets, avec un départ fulgurant de notre côté 21-11, bientôt refoulé par la régularité incroyable de Benjamin la contre-attaque de Quentin et de notre coach adoré, qui l’emportèrent 21-15/21-17. Le tout sous l’œil comateux de Clémentine et Marie (le réveil avait sonné à 6h, pour ceux qui oublient les conditions fréquentes d’un tournoi…), qui hélas avaient raté la sortie de poule après deux défaites en trois sets, mais qui ont promis de revenir. Et le chemin s’arrêta en demi-finale pour Quentin et Benjamin, soit une belle performance, même si le premier mit une semaine à récupérer en geignant abondamment quant à ses muscles soi-disant endoloris par les 11 matchs du week-end…
Bref, et l’horoscope dans tout ça ? Et bien regardons celui du Bélier pour cette semaine : « En avant ! Vous pourrez mettre la dernière touche à vos projets les plus importants et élaborer une stratégie basée sur l’efficacité« . Pas mieux !
