Une victoire de la 1 sous le sapin !

Affublé du titre de rédacteur en chef par un président aussi vénérable qu’incontesté, le capitaine de la 1 est en pleine crise d’écriture : sa flemmardise légendaire la concurrence des excellents comptes-rendus des autres équipes l’oblige à faire des efforts démesurés pour tenir la ligne, les excès des repas de Noël pèsent tant sur son abdomen que sur son cortex, ses joueuses et joueurs trépignent, impatients de voir leurs exploits narrés avec moultes exagérations et enluminures…et puis, fais-je encore partie de l’équipe 1, alors que je fais office de joueur polyvalent dans les autres formations, dépannant la 4 et la 2 comme le premier intérimaire de Badpower venu ? Ok, foin de pleurnicheries, voilà d’un inédit succès de la 1 le récit !

Après quelques ignominieuses défaites concédées 4-3, il était en effet grand temps pour l’équipe-phare du CNSD de se mobiliser avant de s’éteindre pour de bon, nous recevions donc le Châtelet le 15 décembre pour une rencontre qui s’annonçait très serrée, et qui le fut comme escompté.

Au SH1, faut-il encore vous présenter l’homme aux 10 000 victoires ? Quentin « Machine », malgré un démarrage un peu laborieux, finit par trouver son rythme face à un Valentin qui arrivait avec une bonne série de victoires mais qui finit par commettre trop de fautes. Une victoire en deux sets 21-16/21-19, ô combien précieuse !

« Un mois sans chauffage m’a endurci au dernier degré« , déclara-t-il à la presse.

Au simple 2, Xavier se mit en tête d’affronter et de défaire le jeune Thibaut, tout bondissant, notre Koh-Long national allait-il se remettre d’aplomb et laisser temporairement au vestiaire son titre incontesté de champion du squattage de buvette ? Un match très équilibré qui voit les deux adversaires se rendre coup pour coup, Thib’ s’emmêle moins les jambes qu’avant et l’emporte dans un premier set arraché 26-24 (!), avant que Xav’, encouragé par un gros pack de supporters et de coachs du dimanche, réagit pour s’imposer au deuxième 23-21, le palpitant du public s’emballe pour le troisième, mais qui sera hélas perdu 17-21 au milieu de quelques formules cabalistiques psalmodiées par notre joueur (dont le légendaire « B****l Xav’, ça fait 10 ans que tu fais du bad, c’est pas normal !« ). Un point pour nos adversaires.

Faute de photos prises en bonne et due forme, on illustre n’importe comment…et on assume !

Le match le plus homérique de la soirée fut à l’évidence le simple dame, avec le retour dans l’arène de la redoutable Andréa, qui s’était entraînée avec acharnement face à Bénédicte, bien présente à ses côtés pour lui permettre de s’imposer face à forte partie, à savoir la capitaine adverse, Stéphanie. Andréa part très bien avec de bonnes constructions, coupant court à la volonté de Stéphanie de préférer les rallyes interminables (21-13), mais le deuxième set la voit faire plus de fautes et s’incliner sur le même score, au bout de euh, 2h45 de jeu ? Un peu moins peut-être.

Enorme bagarre au troisième set avec Stéphanie qui ne lâche rien sur chaque point, c’est tenduuuuuuuu, y compris pour un public captivé, très peu d’écart tout du long…arrivées à 20-20, toutes deux chancelantes et suantes, les joueuses se départagent avec des fautes de fatigue, hélas en notre défaveur puisqu’Andréa s’incline 20-22. Très beau combat, qu’elle a déjà hâte de rééditer !

Non mais ce photographe absent…c’est la faute d’Andy qui n’était pas là et avait préféré se gaver de champagne à Paris, tiens, j’avais oublié cette précision-vacherie ! Bas-relief représentant un match disputé en 536 avant J-C.

En contrepoint de ce déchaînement de violences, le SH3 de Stéphane face à Franck ressembla plutôt à un sympathique apéritif entre potes, du genre « Oh, mais tu sais faire des amortis comme ça toi ? Joli, allez le prochain verre est pour moi ! ». Décidément en forme, notre Stéph’ s’impose en deux sets 21-12/21-17.

2-2 et tout reste à faire, mais nos doubles acérés furent au rendez-vous : aucun problème pour « Machine » et Stéphane en DH avec une victoire large en deux sets ; en double dames, Elodie m’avait juré ses grands dieux que ça allait dépoter sévère si je l’alignais avec Andréa, et en effet il n’y eut pas grand chose à redire (21-10/21-12), sauf à saluer le joli plongeon qui permit de marquer le dernier point, après plusieurs figures et glissades que ne réprouveraient pas nos collègues gymnastes !

Restait donc le mixte pour accentuer la victoire, avec Xav’ et Clémentine très contents de ne pas avoir la pression pour ce dernier match (je me demande pourquoi alors qu’ils ont un mental en téflon ?). Hélas ce fut un peu trop dur face à un Valentin remobilisé aux côtés d’Iris et une défaite en deux sets 17-21/13-21.

Tiens, il n’y a pas d’images ici ? Mais quel feignant !

Un lecteur mécontent
Voilà, voilà, il a eu lieu ce match oui.

Mais l’essentiel est fait puisque nous pouvons parier, avec nos points défensifs, sur une remontée dans le classement en ce début d’année, une fois le chapon digéré ! Bonnes fêtes à tous et toutes !

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