Y’a déjà assez d’équipes qui montent dans le club, non ?

Du calme du calme ami lecteur, ce titre ne signifie en rien que la montée de l’équipe 1 est exclue mais qu’elle n’est simplement pas 100% garantie. Il permet en même temps de passer un coup de brosse à reluire mérité sur l’uniforme des géniaux capitaines – et de leurs joueu.r.s.es. bien sûr – qui vont faire prestement accéder leurs équipes à la D3.

Donc, après quelques rencontres où je laissais le capitanat à Benoît, il fallait quand même faire semblant de m’intéresser aux états d’âmes de Xavier et aux résultats d’une équipe que je suis censé cornaquer : passant outre mon mollet blessé (je serai bientôt de retour pour enseigner à mes congénères la célèbre technique du goéland), j’accompagnais donc ce brillant orchestre à la Rochette pour affronter leur troisième équipe, une rencontre qui vit des matchs pour la plupart largement emportés, à l’exception d’un Benoît au SH2 qu’il fallut aller repêcher après un premier set perdu, son mental se situant alors à peu près à la même profondeur que la faille de San Andreas. On a l’habitude et quelques claques et baffes bien senties encouragements permirent au Savoyard de se reprendre, aidé par son adversaire, gêné par un changement de raclette raquette qui le perturba plus qu’un peu, allez hop une nouvelle victoire en simple dans le cadre de son retour dans ce format !

Sous les feux de la rampe

Enième victoire de Quentin au SH1 également, même s’il dut batailler pour s’imposer en deux sets face à Adrien (21-16/21-19). Un point de plus qui lui permit d’être décoré de l’Ordre des Badistes par sa coéquipière Claire, dans un moment incroyablement émouvant.

« Tu as bien mérité, mon grand »

Seule ombre au tableau, alors qu’un 7-0 était l’objectif modeste assigné par le capitaine, notre grand Koh-Long ne réussit pas à rassembler le puzzle mental répandu aux quatre coins dans son cortex et déjoua au SH3, concédant un point face à un Jérémie bien en place (15-21/16-21). Il fut immédiatement placé aux fers, à sa demande, mais nous repartîmes avec une large victoire en poche.

« Au bad, je bade » est une devise qu’il va falloir rapidement abandonner.

Qu’à cela ne tienne, le jour de la Chandeleur arriva bien vite et nous retrouva confrontés à Cesson, leader de la compétition : une rencontre au sommet qui tint toutes ses promesses, avec pour commencer un simple dames bien énervé joué par Andréa, bien échauffée par le maître du coaching et de la buvette Xav’. Gros rallyes face à Florence, qui ressentit assez vite une douleur à la jambe mais sans renoncer à se battre, un premier set emporté sur le fil 23-21 par notre joueuse, et un deuxième avec un peu plus d’avance 21-16, grâce aux encouragements continus de Bénédicte et d’Andy entre autres, au milieu d’un public captivé.

Prête à fuser !

Quentin et Stéph avaient attaqué un double hommes lui aussi très chaud en même temps face à Nathan et Lowik, ça joue dur et nos deux joueurs n’arrivent pas à passer au premier (15-21), avant d’opérer un changement tactique au deuxième et de trouver plus de solutions, le troisième est tout proche…mais quelques « craquottages » (néologisme forgé par les filles) sur les derniers points, dont un service malencontreux, nous priva d’une prolongation…21-23.

« M***e, il est où le volant ? Et ma raquette ? Stéph’, je suis en train de m’effacer !« 

Sans « craquotter », Quentin enchaîna au SH1 pour tenter de prendre sa revanche contre Elie, je vous épargne les commentaires pré-match à base de « Je me suis préparé mentalement depuis le match aller, c’est ma vie que je joue » et autres envolées lyriques du type « Non mais mon gros ratio tu comprends, je peux pas le perdre là« , écoutés comme toujours d’une oreille distraite. Quoi qu’il en soit la marche fut à nouveau un peu trop haute et notre champion se vit retirer sa décoration gagnée dix jours plus tôt après s’être incliné en deux sets (14-21/17-21) face à un Elie faisant très peu d’erreurs.

Un joueur qui sera révoqué de l’équipe, enfin après la dernière rencontre passkeu j’ai besoin de lui quand même.

La halle étant peu occupée, on avait réquisitionné un quatrième terrain pour Benoît, aux prises avec Nathan au SH2 : suivant un scénario désormais bien rodé, il commence bien, puis s’énerve après avoir fait quelques fautes, perdant le premier set 16-21. Arrive ensuite Andréa, qui prend son ton le plus professoral pour lui dire de se calmer, ce qui fonctionne évidemment, et notre Bun’s va chercher le troisième en se battant comme un lion au deuxième (23-21), puis de remporter vaillamment le dernier 21-11, avec une belle collection d’amortis et de décalages sur le coup droit d’un Nathan désarçonné.

Andréa reboostant le moral de Buns (illustration).

Autre match accroché au SH3 où Stéph affronte Lowik, de longs points avec des dégagements inlassables de notre joueur réputé pour son fameux revers de fond à fond, qui finissent par venir à bout de la résistance adverse 21-13/23-21, on n’est quand même pas passé loin d’un troisième set potentiellement dangereux, mais comme le disait Aurélien à mes côtés en regardant l’affrontement, « c’est un roc, ce type ! »

Stéph alias « le jeu blindé »

Mais les filles dans tout ça ? Place à un double dames très accroché, qui voit Claire enchaîner ses fameux coupés et Elo plonger et smasher de plus belle, les joueuses de Cesson se battent également sur chaque point, pour un premier set finalement emporté par Fontainebleau 21-17. Intensité comparable au deuxième set, et notre paire semble bien partie pour l’emporter en deux, mais c’est hélas le retour du craquottage et une invitation 20-22 à disputer un troisième set, qui sera hélas perdu 17-21. Dommage, mais là aussi Cesson a fait preuve d’une sacrée détermination.

Craquotteuse 1 et craquotteuse 2 sont sur un bateau. Craquotteuse 1 tombe à l’eau ? Craquotteuse 2 la suit dans les flots.

Au terme de tous ces matchs très serrés, il y avait donc 3-3 et encore une chance de vaincre pour un ultime mixte Buns-Moms contre Elie-Mélanie, nos champions allaient-ils tenir leurs promesses ? Hélas, Andréa se retrouva contrainte d’observer sur la plupart des points une discussion tactique entre Benoît et Elie et plutôt dépourvue de volants, tandis que Mélanie bien présente au filet combinait bien avec son partenaire, et malgré nos prières et encouragements ce fut perdu 17-21/16-21.
22h15, l’heure du glas pour nos espoirs de victoire.

Une rencontre très serrée qui aurait donc pu tourner à notre avantage, et qui laisse Cesson filer tranquillement vers la D1, mais mais, ce n’est pas fini pour la 1 qui peut encore, en battant le Châtelet la semaine prochaine, aller jouer les barrages en mars et rêver de la division supérieure ! Merci à tous les coachs et supporters des autres équipes présents, c’était une bien belle soirée de badminton malgré tout !

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