Quand te reverrai-je…

Et voilà la 10e journée qui pointe le bout de son nez, avec un nouveau déplacement, à Savigny cette fois. Autant dire que la préparation de cette journée a été faite de manière très hétérogène, avec toujours deux « Ta-mal-où » sur le banc de touche, Aurélien qui pensait que la rencontre était mardi et JB qui avait mal lu l’adresse sur la convoc… On ne partait pas avec l’allure des grands jours.

« Hey les poteaux, je finis ma piste et je vous retrouve à La marmotte qui rote, pour un godet de Génépi ! »
« Mais JB, on t’avait dit c’est SAVigny pas SAVoie… »

Nous avons donc fait appel à notre pool « remplacement » pour venir combler les manques, et Manu rempile donc en équipe 5 pour la soirée. La soirée débute dans le tumulte des téléphones et des avis de recherche, car nous n’étions pas la seule équipe du CSA a être convié à Savigny. Fontainebleau 3 manque à l’appel, et l’on ne sait pas où ils sont passés. Après 30 minutes de messages et d’appel on apprend que la mise à jour du planning n’avait pas été vue, et qu’ils se préparaient à venir jeudi à Savigny.

La soirée débute avec les 2 simples et le double dame, où notre Manu retrouve les joies du SH1, contre un petit jeune coriace, qui saura le mettre en difficulté. Premier set pour Savigny 21-14, et après une banane et s’être auto-engueuler Manu repart au front et boucle le second set 06-21. On part pour le 3e set, et si la première partie est maitrisée par notre grognard, la fatigue, les fautes et l’énervement reviennent en seconde partie et il laisse filer les points et le match à 21-17.

Manu le magicien, fais voler les raquettes et pleuvoir des volants devant une foule en liesse

En SH2 c’est notre fringuant capitaine tout juste sorti du coiffeur qui revient à ses premiers amours. L’adversaire est coriace et ne laisse que peu de place au suspens sur l’issue de ce match. Cela n’empêche pas notre capitaine de garder une note d’humour lors de l’interlude entre les deux set « hé, vous auriez pu me dire qu’il était gaucher, je viens seulement de le remarquer ! ». Défaite en deux set 21-09 / 21-12.

Hey, vous ne savez pas le budget que c’est pour avoir les mêmes balayages que Georges Clooney.

Côté double dame notre paire Cécile et Nohï-na arrivent d’un air décidée sur le terrain, Cécile a enclanché le mode Pitbull enragé, et Nohï-na sort d’une séance d’entrainement ou elle a fait plus de pompes que de taper dans un volant. Nos femmes sont rigoureuses, poussent les adversaires à la faute et restent concentrées à appliquer leur stratégie. Premier set pour les bellifontaines 16-21. Après quelques ajustements à la pause, les filles repartent de plus belle et clôturent leur match avec 11-21 dans le 2e set.

Sérieux, concentration, pousser l’adversaire à la faute, ce n’est pas si compliqué le double dame
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Cécile qui passe au niveau supérieur après Pitbull enragé…

Nous sommes donc menés 2-1 après la première entame de match, ce n’est pas forcément le meilleur début de soirée, on compte bien se refaire avec le simple dame et le double homme 2.

Je vais peut-être faire comme les autres, arrêter le bad et me mettre au hand ball…

Nohï-na poursuit sa carrière en simple, et arrive déterminée suite à la victoire en double. Dégagement franc, tire bénéfice des faiblesses de l’adversaire, elle clôture le premier set sans même le voir passer 08-21. Un peu de relâche dans le second set, ou une adversaire qui se réveille, elle termine proprement et sans encombre le match 14-21.

Petite coupe aérodynamique, service propre, je n’ai pas bouffé toutes ces pompes la veille pour me laisser mener au score !

Côté DH2 on retrouve les vieux briscards Phiphi et Oliv qui ont fort à faire face à une paire bien entrainée et avec des automatismes. Les échanges sont âpres mais les petites erreurs sont de notre côté, premier set perdu 21-13. Le second set est toujours aussi disputé, mais les erreurs persistes et notre binôme s’incline 21-14. La rencontre commence à prendre une tournure malvenue ou l’on se fait mener 3-2.

Pendant que certains mouillent le maillot, un coaching assidu est prodigué par Lionel et Manu.

On lance les deux derniers matchs où le droit à l’erreur n’est plus permis si l’on veut rester en course. Le DH1 est lancé avec le retour de Manu et moi-même. Pas d’entrée en matière, le match attaque sec sans montée en puissance, les adversaires ne sont pas la pour rigoler et le font bien savoir. Ca tape fort, la moindre erreur est fatale, et le premier set file 21-17. Un peu de remise en question et l’on repart au combat, mais nos adversaires ont fait évoluer aussi un peu leur stratégie, et on ouvert la chasse sur la « patte gauche bellifontaine ». Malgré un exercice de défense réflexe, moins mauvais que certains soir, les failles arrivent et l’écart se crée. le second set part sur le même score 21-17.

Manu, je sais que j’ai un peu trop profité des fêtes, mais j’ai la désagréable sensation d’être un sanglier en période de chasse… » « Oui d’ailleurs si tu pouvais un peu mieux défendre pour que je les achèves, ça serait bien.« 

On termine donc la soirée par le double mixte, pour aller chercher le point défensif donc. Cécile et Lionel reviennent sur le terrain pour clôturer la soirée. Un match qui ne laisse pas le droit à l’erreur, car chaque volant renvoyé trop facilement et la punition est immédiate. Quelques échanges fleuves de fonds de cours faisant croire à Lionel qu’il à rempiler pour un SH3, font couler quelques gouttes de sueurs à notre capitaine. Premier set remporté 17-21. Au second set nos bellifontains arrivent à mettre en place leur stratégie pour que Cécile puisse se décoller plus facilement du filet aux moments stratégiques et ils continuent avec rigueur à taper là où ça fait mal. Ca vise les lignes de parts et d’autres méritant la mise en place d’un Hawk-eye pour confirmer ou non certains points. On clôture le match en deux set 16-21, et l’on termine la rencontre avec le bonus défensif.

Cécile, je veux bien couvrir le filet aussi, mais garde ta raquette haute, ne sait-on jamais. [Note du Capitaine : pour des raisons déontologiques évidentes nous avons décidé de mon commun accord de flouter cette photo représentant un homme à terre…]

On termine la soirée par un buffet bien mérité, ou il y avait bien à manger pour deux rencontres.

Un capitaine cherchant son verre, ne peut prendre de photo nette (proverbe tibétain)
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